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Ce projet de contournement, ressorti des tiroirs, est dépassé, les communes traversées s'étant grandement développées en l'espace de 50 ans.
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Placé en bordure immédiate de la ville de Morges, ce contournement autoroutier ne ferait qu'étendre le problème de cette ville à toute la région.
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Il créerait une seconde balafre dans le paysage, Morges continuant à être coupée par la voie CFF et le tracé de l'autoroute actuelle, transformée en boulevard urbain. Morges serait ainsi prise en tenailles.
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Au lieu d'encourager une mobilité plus réfléchie, il amènerait du trafic et des nuisances supplémentaires dans toute la région.
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Son coût – 3 milliards – serait disproportionné sachant que les ralentissements se limitent aux heures de pointe et qu'il ne ferait que déplacer une partie du trafic de 1 km. (Depuis l'ouverture de la bande d'arrêt d'urgence - BAU - entre Morges et Ecublens, ces ralentissements ont même pratiquement disparu).
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N’étant que partiellement enterré, il détruirait une périphérie préservée – rivières, zones naturelles, forêts, terres agricoles, coteaux viticoles, zones de détente – qui contribue largement à l'attrait de la région morgienne.
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Ce projet est à contre-courant car il ignore les problèmes d'énergie et d'environnement. De plus, l'Ofrou en justifie le besoin par
l'hypothèse simplificatrice d'une croissance continue du trafic durant les 20 prochaines années. Ce projet ne résout rien, car les bouchons se formeront ailleurs,
par exemple à l'ouest de Morges et à l'entrée des villes.
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